ANIMA

Anima – création 24/25

LE TITRE DU SPECTACLE
ANIMA : un mot d’où dérivent les notions d’âme, d’esprit, mais aussi et simplement, celles de principe vital, d’animation qui donne aussi le nom animal. C’est aussi le nom d’un des quatre éléments : l’air.
En suivant le fil de ce que nous avons entrepris sur le territoire du Tarn, le choix s’est porté sur ce nom qui évoque le champ de l’animisme, ses formes de spiritualités multimillénaires qui attribuent une âme aux choses, à la matière, au vivant, aux défunts …
Le recours à cette notion de principe vital est une manière de se décentrer pour un temps. Partir d’un point de vue sensible en laissant l’imagination faire parler les mondes, les autres qu’humains qui nous entourent et auxquels nous sommes intimement liés.
Mettre en relief l’interdépendance des êtres, de la matière, c’est développer une forme d’attention par l’entremise du rêve.
Un instant où nous prenons soin de nos relations et aussi de nous-même, en nous ouvrant à d’autres possibles dans la danse de l’infini.
Une manière de réinvestir notre relation au monde, au vivant et à la mort.


PRÉSENTATION GÉNÉRALE
Il s’agit d’une proposition artistique mettant en scène deux artistes créatrices et interprètes, la dramaturge-comédienne Céline Astrié et l’autrice-compositrice-interprète Claire Gimatt, qui prend corps au sein d’une création scénographique circulaire et bio-sourcée in situ de Sonia Glasberg, pour la version salle, pour la version extérieur, nous constituons la scénographie en fonction des éléments du paysages dans lequel nous jouons.


“Anima” est une plongée musicale et poétique dans l’âme des lieux, des rivières, au fil des quatre saisons. Il s’agit d’une part, d’un grand poème de Céline Astrié associé à la musique et au chant envoûtants de Claire Gimatt.

Un grand poème musical qui suit le rythme des 4 saisons au fil du cycle de l’eau et des rivières qui irriguent nos territoires. Ce poème commence par l’évocation du la voie lactée et des légendes qui entourent le fleuve céleste. Une grande cartographie sensible dans laquelle plonge le spectateur. Le spectacle puise dans l’imaginaire et la mémoire des célébrations des solstices, des équinoxes et des mythologies occitanes et pyrénéennes, mascarades. Le public est invité à s’assoir pour écouter, autour d’un cercle géo-orienté qui figure les premiers observatoire astronomiques et calendriers.
Figure d’un espace qui rappelle les rassemblements autour d’un feu, le temps d’une histoire, l’espace d’un rituel.

DISTRIBUTION

Création pour espace non dédiés – extérieurs et version salle
Textes, mise en scène et interprétation : Céline Astrié
Musique originale, chant et interprétation : Claire Gimatt
Scénographie (version salle) : Sonia Glasberg
Regard extérieur : Marie-Charlotte Biais

Avec Céline Astrié et Claire Gimatt
Direction technique et création lumière : Xavier Lefrançois
Régisseuse plateau : Margaux Sanglier
Production et diffusion : Céline Astrié et Margaux Sanglier
Administration : Céline Calu
Comptabilité et social : Cabinet BGH
Production : Nanaqui
Partenaires : Le pré vert à Rabastens (81), la Grange Bouillon Cube (34), La Scène nationale d’Albi (81)
Durée : environ 50 mn

Présentation complète dans le dossier de création

Photographies couverture : Morgane Lefèvre

Extraits sonores enregistrés à la scène nationale d’Albi lors d’une résidence :

  • Extrait 1 : le printemps avec le mouvement de l’eau qui remonte à la surface
  • Extrait 2 : la transition de la fin de l’automne, l’entrée dans la saison sombre, avec la Garonne qui remonte son cours jusqu’à sa source dans les Pyrénées espagnoles où nous croisons l’ours associé aux rites de passages et à la figure infernale de l’homme sauvage (début du texte).