Samhain #3

Retrouvez les afters movies de la troisième édition de Samhain par la cie Nanaqui ici!

UN FESTIVAL DES MORTS ET DE L’ENTREMONDE
POURQUOI?

Cette fête d’origine païenne (Samhain), ancêtre de la fête de la Toussaint, était considérée comme le moment où la frontière entre les morts et les vivants, le visible et l’invisible, l’humain et l’animal était la plus ténue dans l’année. Une célébration qui permettait une communication entre les mondes et le déploiement des imaginaires liés à la nature. Elle marquait le temps d’un nouveau cycle avec le passage dans une nouvelle année.
Dans le cadre de notre projet pluriannuel et de notre création en territoire, ce moment de l’année constitue aussi un pont et un temps privilégiés pour questionner et activer nos relations au vivant et aux cycles de la vie. Interroger nos rapports à la mort, c’est aussi questionner notre part obscure, nos peurs, nos angoisses face au monde à venir. Ces temps communs de célébration et de mise en commun n’existent peu ou plus dans nos sociétés. La mort comme le vivant, les pratiques vernaculaires liées à nos milieux de vie ont été progressivement invisibilisés, relégués à la sphère privée et à celle du service.
Parler de la mort, la réinclure dans le cercle de nos relations au monde, c’est à la fois réinterroger nos modes de vies à l’aune des enjeux environnementaux actuels, renouer avec le temps du souvenir, de la mémoire, du rêve et du sensible.
C’est retrouver un temps en commun.
Ce festival ouvre un temps qui suspend le quotidien et son rythme productif. Il est l’occasion de créer parler et échanger sur ces sujets sous un angle à la fois créatif, joyeux, introspectif et collectif.